domingo, 1 de dezembro de 2013

Passos lamenta que jovens qualificados tenham de emigrar !?!


Jorge Malheiros, geógrafo: “Nenhum país que
tenha perdas demográficas prolongadas
consegue dar saltos do ponto de vista
económico. A perda de população tira ao país
potencialidades de crescimento a prazo”.
Ler (em baixo), comentários franceses sobre este assunto.
“OVoodoCorvo” publicou também “Carta a um filho que emigrou” por Nicolau Santos / 30 de Setembro de 2013 / http://ovoodocorvo.blogspot.nl/2013/10/carta-um-filho-que-emigrou-nicolau.html e no mesmo “post”também “Jovens portugueses formados para exportação”, por Margarida Davim 30 de Maio .

"Sauf erreur de ma part, c’est le première fois qu’un gouvernement de l’Union européenne appelle aussi officiellement ses compatriotes à s’enfuir pour aller chercher une vie meilleure à l’étranger." 

Passos lamenta que jovens qualificados tenham de emigrar

Primeiro-ministro falava este domingo na entrega de prémios a associações juvenis
O primeiro-ministro disse que o país deposita esperança nesta geração de jovens tão qualificada e lamentou que esses jovens tenham de emigrar para se realizarem profissionalmente.
Passos Coelho falava este domingo numa cerimónia de entrega de prémios do Instituto de Juventude e Desporto a associações juvenis, no Palácio Foz, em Lisboa, onde evocou o 1º de Dezembro, apesar de já não ser feriado.
"Todos os portugueses têm sido convocados para este esforço imenso. Eu julgo que os jovens são, em qualquer caso, aqueles que podem dar maior profundidade a esta luta muito grande que estamos a travar para evitar que estas situações se voltem a repetir no futuro. E, realmente, nós temos hoje uma geração de jovens muito mais qualificados do que alguma vez tivemos na nossa história", afirmou.
O chefe do Executivo lamentou, no entanto, que os jovens tenham de sair do país para se realizarem profissionalmente. "Por isso nos dói tanto que, entre aqueles que hoje são mais desenvolvidos e evoluídos do ponto de vista do conhecimento que adquiriram em termos académicos, muitos deles tenham de escolher outras paragens para poderem aceder ou aos seus estágios ou à sua realização profissional", disse.
Para o primeiro-ministro, a qualificação dos mais jovens é uma arma para evitar futuras crises. "Tendo nós esta geração tão qualificada, objectivamente, depositamos nela uma grande esperança para que as transformações no tecido social e económico que precisamos de fazer possam ser mais transformações mais profundas do que aquelas que fizemos no passado. E, portanto, todo o investimento que foi feito em torno das políticas da juventude mais voltadas para as qualificações, para a educação serão críticas para superarmos de forma mais duradoura a crise que estamos a viver", concluiu.

Num discurso de cerca de 25 minutos, Passos Coelho defendeu ainda que o fim do endividamento deveria reunir um consenso político e que a ideia não deveria ser contrariada por razões ideológicas. "Quem continuar por razões ideológicas a alimentar uma dívida que asfixia os portugueses está a usar a ideologia para afastar as pessoas das verdadeiras escolhas que possam fazer no futuro", afirmou. "Mas se eliminarmos estes elementos do nosso debate ideológico teremos todas as escolhas que podemos fazer, desde logo como é que queremos orientar a nossa despesa. Há uns que querem gastar de uma neira, outros que querem gastar de outra. Mas é uma falsa questão querermos gastar o que não temos", acrescentou.

Portugal : l’émigration des jeunes est désormais un mal endémique

La crise économique et la politique de rigueur menée par le gouvernement conservateur portugais détruisent l’avenir des jeunes Lusitaniens qui ne trouvent pour seule échappatoire que de chercher fortune à l’étranger. Le Portugal a ainsi perdu, en deux ans à peine, pas moins de 2 % de ses enfants. L’étranglement financier opéré par Pedro Passos Coelho, Premier ministre portugais, n’y est pas étranger. « L’état des comptes publics oblige le gouvernement à demander davantage de sacrifices », annonçait-il en 2011, lors de son discours de politique générale devant les députés. La couleur était annoncée.

Le secrétaire d’État aux communautés portugaises, José Cesáro, a été un des premiers à révéler l’exode de son peuple. L’hémorragie est désormais chiffrée : 240.000 Portugais ont quitté leur terre natale depuis 2011. La majeure partie d’entre eux est jeune et hautement qualifiée. José Cesáro a souligné que nombreux seront ceux qui ne trouveront pas de travail à l’étranger faute d’avoir suffisamment préparé leur émigration. Mais rester au pays aurait équivalu soit à se retrouver demandeur d’emploi, soit à décrocher un salaire de misère. Rappelons que le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans s’élevait fin 2012 à 39 % (contre 30 % un an auparavant).

Le Portugal a été longtemps un des pays qui a le plus souffert du phénomène migratoire. Ce dernier a pourtant fléchi au cours des années 90 grâce à un micro boom économique, incitant nombre de Portugais à revenir au pays. Mais la crise et les politiques d’austérité décidées par l’Union européenne ont réactivé le phénomène. Et contrairement au passé, ce sont aujourd’hui des jeunes formés professionnellement et/ou diplômés qui se trouvent contraints de partir à l’étranger devant l’absence de débouchés à domicile. La France n’est plus comme dans les années 60 la terre d’asile de ces néo-déracinés ; la Suisse, et l’Angola, une ex-colonie lusophone, sont désormais les destinations les plus prisées.

« Il y a une forte augmentation portugaise vers l’Angola. Nous observons que ce sont entre 25.000 et 30.000 de nos compatriotes qui ont choisi de s’y installer dans l’espoir d’une vie meilleure  », souligne José Cesáro, ajoutant au passage qu’ils étaient 5 à 10.000 de plus que l’année précédente. Les chiffres relatifs à l’émigration montrent également que le Mozambique commence lui aussi à attirer les jeunes Portugais en quête de travail. Il n’en reste pas moins que quelques-uns rechignent toujours à s’éloigner autant : ceux-ci jetteront leur dévolu sur l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne.

ADVERTISEMENTL’émigration est très souvent un choix douloureux. C’est rarement la soif d’aventure qui guide ces jeunes Portugais à quitter leur quartier, leur village et leur famille. Une situation préoccupante pour le Portugal qui rappelle celle de l’Irlande ou de l’Italie, où les jeunes vivent dans la gêne en dépit de la formation suivie ou des diplômes obtenus. Le départ à l’étranger reste alors leur seule porte de sortie…

Les raisons de ce drame sont clairement définies : le ralentissement économique, bien sûr, mais aussi et surtout la rigueur imposée par les gouvernements européens pour répondre aux diktats des organismes usuriers qu’on appelle plus couramment les banques. Il est grand temps que les peuples reprennent en main leur destin.

Capitaine Martin



LE GOUVERNEMENT DE LISBONNE APPELLE OFFICIELLEMENT LES PORTUGAIS À FUIR LEUR PROPRE PAYS
Le gouvernement portugais est allé plus loin.

Compte tenu de la montée en flèche du chômage, et notamment du chômage des jeunes - plus d’un jeune Portugais sur 3 est au chômage – , il a également lancé une politique officielle d’émigration, afin d’inciter les personnes sans emploi, ou sous-employées, qui souhaitent fuir la pauvreté endémique et la régression sociale de trouver un emploi à l’étranger.

Il y a un mois et demi – le 4 juillet 2012 – , le premier ministre Pedro Passos Coelho a en effet appelé ses compatriotes à émigrer. Il leur a conseillé de « faire preuve de plus d’efforts », et de « laisser leur zone de confort » en cherchant du travail ailleurs.
En particulier, les enseignants incapables de trouver du travail au pays devraient ainsi songer à émigrer en Angola ou au Brésil, les anciennes colonies portugaises.


Sauf erreur de ma part, c’est le première fois qu’un gouvernement de l’Union européenne appelle aussi officiellement ses compatriotes à s’enfuir pour aller chercher une vie meilleure à l’étranger. 

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